Un journal intime était tenu par Gertie Keddle, une sorcière qui vivait en bordure des marais de Queerditch au xie siècle. Il contient un témoignage sur les prémices du Quidditch, rédigé dans un saxon défaillant. Il est aujourd'hui conservé au musée du Quidditch de Londres.
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Mardi. Chaud. Ces maudits rustres venus de l'autre côté des marais ont repris leur jeu stupide sur des balais volants. Une grosse boule de cuir est tombée dans mes choux. J'ai jeté force maléfices à l'homme qui courait la reprendre. Je voudrais lui mettre les genoux à l'envers et l'envoyer dans les nuées ce gros pourceau velu.
Mardi. Humide. M'en suis allée cueillir des orties. Ces mauvais sots s'ébattaient derechef sur leurs balais. Les ai regardés, cachée à couvert d'un roc. Ils ont une nouvelle boule qu'ils lancent les uns aux autres et se démènent tels démons en furie pour la jeter sur les arbres aux deux bouts des marais. Quelle grande niaiserie en vérité.
Mardi. Venteux. Gwenog est venue boire une tisane d'ortie puis m'a invitée à voir une chose propre à nous esbaudir. Et nous voilà bientôt devant ces ânes tout occupés à leur jeu. Ce gros sorcier écossais qui vit sur la colline était là. Ils ont maintenant deux lourdes pierres qui volent autour d'eux en essayant de les jeter à bas de leurs balais. Hélas nul n'est tombé lorsque je regardais. Gwenog m'a dit qu'elle-même jouait souvent à ce jeu et s'en amusait fort. Suis retournée à mon logis en grand déplaisir.