Une lettre est envoyée par Modesty Rabnott à sa sœur Prudence en 1269. Elle contient un témoignage sur les prémices du Quidditch. Elle est aujourd'hui conservée au musée du Quidditch.
Contenu[]
Tous les joueurs s'envolèrent du même élan sans s'occuper du Souafle mais se protégeant des Cognoirs. Les deux gardiens abandonnèrent leurs paniers pour se joindre à la chasse. L'infortuné vivet filait d'un côté et d'autre en grands efforts pour s'enfuir mais la foule des sorciers l'empêchait de s'éloigner en lui lançant des sortilèges de Repoussement. Tu n'ignores pas, ma bonne Pru, ce que je pense de la chasse au vivet et quelle furie je deviens quand le courroux me prend. J'ai accouru au milieu du terrain et poussé force clameurs. « Chef Bragge, c'est grande injustice ! Qu'on laisse libre le vivet et que le noble jeu de Cuaditch commence car c'est pourquoi nous sommes venus ! » Or voici que cette brute me répond d'un grand rire et lance sur moi la cage vide. Ma bonne Pru, la fureur m'a fait voir rouge et ce rouge-là était très vif si tu m'en crois. Alors que le malheureux vivet volait vers moi, j'ai jeté un sortilège d'Attraction. Tu sais comme je suis habile en cette matière. Il était facile pour moi d'atteindre ma cible puisque je n'étais pas sur mon balai à cet instant. Le petit oiseau s'est précipité dans ma main, je l'ai abrité dans ma robe et j'ai couru comme une diablesse.
Ils m'ont attrapée mais pas avant que j'eusse échappé à la foule et relâché le vivet. Le chef Bragge en a été saisi de rage et j'ai bien cru finir en crapaud mais par grande chance ses conseillers l'ont ramené à la raison et j'ai dû payer dix Gallions pour avoir été cause de tant d'émoi. Bien sûr, je n'ai jamais possédé dix Gallions de ma vie et j'ai été privée de ma maison pour prix de ma dette.
Je viendrai bientôt habiter sous ton toit. Par chance, ils n'ont pas pris l'hippogriffe. Et je puis te dire, ma bonne Pru, que je n'aurais pas choisi le chef Bragge si le droit d'élire m'avait été donné.
Ta sœur qui t'aime,
Modesty
Apparitions[]