Vie et mensonges d'Albus Dumbledore ( angl. The Life and Lies of Albus Dumbledore ) est la biographie d'Albus Dumbledore écrite par Rita Skeeter.
Contenu[]
- Biographie d'Albus Dumbledore (selon l'avis de Rita Skeeter)
Histoire[]
1997 - 1998 [HP7][]
Avant la sortie du livre, Rita Skeeter offre une interview exclusive à Betty Braithwaite de La Gazette du sorcier. Son livre de neuf-cents pages a été achevé quatre semaines seulement après le décès d'Albus Dumbledore. Elle avoue elle-même dans cette interview avoir utilisé différents moyens pour rassembler des informations : un gros sac de Gallions, un refus systématique de s'entendre dire non et une bonne Plume à Papote bien aiguisée. Le livre promet de contenir des révélations scandaleuses sur la jeunesse d'Albus Dumbledore.[1]
Après la sortie du livre, Harry Potter trouve un exemplaire de la biographie dans le bureau de Dolores Ombrage. La couverture représente Albus Dumbledore. Le titre du livre est écrit avec des lettres vertes et rondes sur son chapeau. En travers de sa poitrine, on peut lire en lettres légèrement plus petites "Par Rita Skeeter, auteur du best-seller Armando Dippet : maître ou crétin". Harry feuillète au hasard le livre et tombe sur la photo en pleine page de deux adolescents. Il ne peut en voir plus car Pius Thicknesse entre dans le bureau.[2]
Hermione Granger trouve un autre exemplaire de la biographie chez Bathilda Tourdesac et l'emmène. Il y a un mot à l'intérieur : "Chère Batty, merci de votre aide. Voici un exemplaire du livre, j'espère qu'il vous plaira. Tout ce que j'ai cité, vous l'avez dit, même si vous ne vous en souvenez pas. Rita". D'après un extrait du roman, Rita Skeeter a fait usage de Veritaserum sur Bathilda Tourdesac pour avoir accès à ses souvenirs sur la jeunesse d'Albus Dumbledore, qui habitait alors Godric's Hollow, tout comme Bathilda. Hermione et Harry lisent ensemble le livre et y découvrent nombre de détails sur la jeunesse de Dumbledore qui mettent Harry très en colère contre cet homme qu'il a tant apprécié de son vivant. Au décès de leur mère, Albus, en tant qu'aîné, au lieu de veiller au bien être de son frère et de sa sœur, aurait laissé Abelforth livré à lui même et continué de séquestrer Ariana. Il se lie d'amitié avec Gellert Grindelwald, le petit-neveu de Bathilda et ils échangent ensemble des idées terribles sur la domination des sorciers sur les Moldus, "pour le plus grand bien". Un fac-similé d'une lettre d'Albus est présente et ne laisse place à aucun doute. La mort mystérieuse de la petite sœur d'Albus a sonné le glas de la relation entre les deux jeunes gens et la relation entre les deux frères, qui ne s'entendaient déjà pas très bien, a encore empiré car Abelforth rejetait la responsabilité de la mort d'Ariana sur Albus. Le livre sous-entend qu'Ariana aurait été la première victime "pour le plus grand bien" car elle serait cracmolle.[3]
Le livre contient un chapitre consacré à la relation entre Dumbledore et Harry mais ce dernier ne souhaite pas le lire et réagit avec appréhension quand Hermione désire lui parler, tenant la biographie à la main. Elle lui annonce toutefois quelque chose de totalement inattendu : elle souhaite aller voir Xenophilius Lovegood, pour avoir la signification du signe qu'il portait au mariage de Bill Weasley et Fleur Delacour et qui a révolté Viktor Krum, car pour lui c'est la marque de Grindelwald qui a tué son grand-père. Ce signe apparaît partout, il est présent dans Les Contes de Beedle le Barde, au cimetière de Godric's Hollow sur la tombe d'Ignotus Peverell et il est même présent sur le fac-similé de lettre d'Albus à Grindelwald, remplaçant le A d'Albus et sont donc tous antérieurs à Grindelwald en tant que mage noir.[4]
Supposition[]
Les moyens employés pour écrire ce livre signifient que :
- Beaucoup d'éléments sont réels, mais toutefois soumis à l'interprétation des témoins, comme Bathilda, malgré l'usage du Veritaserum, qui ne connaissait pas certains détails, par exemple le fait qu'Ariana n'était absolument pas une Cracmolle.
- Certains éléments ne sont absolument pas vérifiables car certains témoins agissent pour l'appât du gain (Gallions ou retombée de la notoriété d'Albus Dumbledore) tel Ivor Dillonsby, qui prétend qu'il avait déjà découvert huit usages du sang de dragon quand Dumbledore lui a "emprunté" ses papiers.
- Certains éléments sont totalement enjolivés à cause de la personnalité même de l'auteur et de son outil préféré : la Plume à Papote.
- Pour une autre des biographies de Rita Skeeter, J. K. Rowling a elle-même dit : "One quarter truth to three quarters rubbish." ("Un quart de vérité, trois quarts de mensonges.").[5]
Anecdotes[]
- Elphias Doge, ami d'enfance d'Albus Dumbledore, a déclaré avant même la sortie officielle de la biographie que "le livre de Skeeter contient moins de faits réels qu'une carte de Chocogrenouille". Rita Skeeter quant à elle se plait à présenter Elphias Doge comme quelqu'un n'ayant plus toute sa santé mentale.[1]
- Vie et mensonges d'Albus Dumbledore donne son nom au dix-huitième chapitre du septième tome.
Apparitions[]
Références[]
- ↑ 1,0 et 1,1 ( réf. In memoriam )
- ↑ ( réf. La Commission d'enregistrement des nés-Moldus )
- ↑ ( réf. Le secret de Bathilda ; Vie et mensonges d'Albus Dumbledore )
- ↑ ( réf. Xenophilius Lovegood )
- ↑ ( réf. Informations données par J. K. Rowling le 30 juillet 2007 )